2020/04/15 (水) 18:12
Querido Michel,
J'espère que tu résistes à nos tristes temps masqués.
J’achève avec bonheur la relecture du cahier Romain Rolland sur ses échanges avec Richard Strauss (Cahier 3). Que des merveilles entre ces deux esprits musicaux.
Sinon, entre mes écritures, je m’astreins à un régime épatant : un roman de Gary, un roman de Kessel, et je recommence... Mon grand-père avait assez bien connu le second avant-guerre dans un Paris aussi étranger désormais que la Grande-Garabagne, les terres des Patagons et des Talapoins.
Tiens, cet opéra que je connaissais mal :
2020/04/15 (水) 20:49
Quelle jolie musique que ce prélude de la Khovantschina. Je ne connais de l'opéra que l'air de Marfa, où la grande Arkhipova était sans doute inégalable, malheureusement l'enregistrement live de You Tube est techniquement inécoutable. Je te mets donc plus bas l'adieu à la forêt de la Jeanne de Tchaîkovski, où elle tutoie les sommets. J'hésite un peu à m'appuyer intégralement les trois heures de la Khovantchina. Wunderlich et Gueden renvoient à un âge d'or.
Adressons-nous mutuellement quelques merveilles pour aider à supporter la tragédie française et les pantalonnades japonaises.