2021/10/02 (土) 21:26
Je creuse mon sillon : Messiaen dans son paradis et Pierre-Laurent dans ses oeuvres.
2021/10/02 (土) 21:55
Je vais étudier cela. Je t'aurai barbifié avec mes souvenirs.
Je les ai concassés entre les deux mi-temps d'un grand All Blacks-Springboks. Victoire des Sudafs à la sirène.
Pierre-Laurent et, en amont, Brendel qui trouve Messiaen et Ligeti cultes. Je suis dans le Catalogue d'oiseaux et – écoute après écoute – je suis fasciné.
Découverte, forcément récente :
Très intéressante pianiste. Que j'ignorais...
Messiaen et Britten : des fous d'oiseaux. Moi aussi. Mes jumelles ont 30 ans, je les envie.
2021/10/02 (土) 23:15
Tu ne me barbifies pas plus par tes souvenirs que je ne le fais par les miens. Et j'aime que notre mélomanie soit incarnée, comment pourrait-il d'ailleurs en être autrement ?
2021/10/02 (土) 23:35
For your eyes only :
2021/10/03 (日) 15:41
Quel festival ! La passe dans le dos me laisse encore tout ébaubi !
Et pour nous faire souvenir tout de même qu'il n'est pas d'oyseaulx que de Messiaen !
C'était au Shimyô-in[1], que j'aimais tant parce que j'y retrouvais comme si la nature imitait l'art le décor qui avait inspiré au deuxième Danjûrô celui de Narukami, et que l'endroit me semblait un candidat valeureux pour la scène de la Combe aux Loups dans le Freischütz. Le moine y organisait chaque année un concert au moment de la floraison des rhododendrons, avec la participation du hautboïste, du clarinettiste et du bassoniste solos de l'Orchestre de Kyoto. Il y avait toujours une pièce de Milhaud (il y a toujours une pièce de Milhaud), et deux chats, Tochi et Buna, dont l'un était un mélomane averti, qui écoutait roulé en boule devant les musiciens quand on jouait du Mozart, quittait la pièce dédaigneusement, comme si on lui avait manqué de respect, dès qu'on passait à la musique française acidulée des années 20, et revenait au Mozart suivant. Il faisait l'enchantement de l'auditoire ! Un jour que le hautboïste jouait je ne sais plus quel solo, un oiseau sans doute considéra qu'on venait empiéter sur son territoire, et se mit à chanter contre la cloison de papier avec une virtuosité mécanique implacable. L'instrumentiste dit après qu'il avait ressenti une pression épouvantable de devoir se mesurer à une maîtrise aussi inhumaine.
For your ears (and your heart) only :
2021/10/03 (日) 22:05
Victoire par KO, passe de springbok, kriss malais voire gobemouche béninois : c'est merveilleux ! Au moins une fée que j'aurai rencontrée.
Épisode monacal et félin insurpassable.
De l'empire des cygnes :
2021/10/03 (日) 23:34
Wouah !
Je ne vois qu'une parade...
Ne cauchemarde pas !
[1] Monastère bouddhique à la source de la rivière Kamo, laquelle alimente la partie orientale de Kyoto. Le grand acteur de kabuki Ichikawa Danjûrô II (1688-1758) y puisa l'idée du décor d'une pièce célèbre de kabuki, Narukami, censée se dérouler dans le monastère en question.