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2022/07/05 (火) 0:50~2022/07/17 (日) 23:03

Updated: Mar 27, 2023


FOLIES FRANÇAISES ÉTÉ 2022

Michel Wasserman - François Lachaud



2022/07/05 (火) 0:50


Une retrouvaille récente. J'ai été incapable de dénicher une meilleure version :



2022/07/06 (水) 11:02

Prodigieuse leçon d'Alfred le Grand : "the veil of order under which the chaos shimmers".

Je n'oublie pas que l'andante sostenuto de la vingt-et-unième sonate, dans l'interprétation littéralement hors du monde de la sublissime Uchida, est à l'origine de nos Folies. Nous avons eu depuis plusieurs déesses, mais Mitsuko est comme notre Bonne Mère aux dires du Général de Monsabert après avoir libéré Marseille : "C'est elle qui a tout fait !"

On en remet une couche pour le plaisir.


2022/07/06 (水) 12:40

Je fais route vers Gassan et Yudono [1]. Alfred le Grand a une intelligence de la musique indépassable. J'écoutais Chamayou parler de Messiaen qu'il interprète très bien : rien de similaire. Pierre-Laurent est très au-dessus.


Brendel a un humour qui m'enchante.



Une connaissance des arts et des lettres qui fait envie, et je me fais gloire de l'avoir « souvent » rencontré.

Je cherche pour toi un extrait de programme où il parle de ses goûts pour l'opérette. Autre déesse-mère.


J'arrive dans les bois obscurs, une cahute.



2022/07/06 (水) 19:08

Le Gassan appelle sa musique.

https://www.youtube.com/watch?v=26_2wNQzh6s


2022/07/09 (土) 19:59

Je suis rentré hier des hauteurs de Gassan et j'ai survécu aux escaliers de Haguro [2].


Dans le train, j'ai appris par le message d'un ami l'assassinat d'Abe en pleine rue. Le sentiment était plus qu'étrange car, jusqu'à mon retour ici, rien sur les bandes d'actualités qui défilaient en permanence.


Bref, je retrouve mes piles de livres, mes travaux et mes affaires musicales. Un peu de sérénité aussi avec ce Mozart et ce couple si harmonieux.



2022/07/09 (土) 22:08

Les escaliers de Haguro ?

Te voilà devenu un vrai yamabushi !

Le Mozart est beau à pleurer : comme disait Rossini, c'est bien le seul.

Invité par des amis, j'ai entendu l'autre jour pour la première fois live dans un musée privé du côté de Tachikawa [3] l'ineffable Gran Partita, si difficile à monter avec ses treize solistes, et parmi eux ses deux cors de basset, ses quatre cors, etc. Les instrumentistes eux-mêmes, pourtant souvent chenus, disaient que c'était la première fois qu'ils avaient l'occasion de la jouer. Le lieu était trop exigu et le ronflement de la clim exaspérant, mais au concert l'impact de cette musique est prodigieux.

Sur le fond de ce qui s'est passé hier, je me permets de te reproduire ce que j'écrivais ce matin à un ami français (un ancien "agencier" généraliste chez Reuters) qui me disait sa sidération.

Je suis aussi sidéré que toi par l'assassinat d'Abe, encore que le personnage n'ait pas été aussi lisse que les commentaires convenus (et/ou ignorants) des grands de ce monde ne pourraient le donner à croire. Il était englué jusqu'au cou dans des scandales qui auraient fait tomber la plupart d'entre eux,

et le credo politique des députés libéraux-démocrates, dont il représentait par ailleurs la frange la plus droitière (si cela a encore un sens à un tel niveau...) laisse rêveur quand on veut bien mettre le nez dedans sans se le boucher :

Les motivations de l'ancien militaire qui a agi semblent pour le moins confuses, sans aucun doute des facteurs psychiatriques y ont aussi leur part, mais il n'est pas étonnant au fond que le cocktail idéologique nauséabond et des pratiques politiques carrément mafieuses ne finissent par sauter au visage d'un personnage aussi en vue, par ailleurs héritier dynastique et décomplexé. Les cadavres dans les placards ne manquent pas dans ce pays, où l'on ne parle jamais de rien qui fâche et où la poussière (pour parler poliment) s'accumule à jamais sous les tapis.



2022/07/10 (日) 0:57

Ton commentaire sur l'assassinat d'Abe est parfait. L'image des squelettes embarrassants occultés résume tout. La part d'ombre du défunt et celle de sa veuve seront méthodiquement effacées. Entre hier et aujourd'hui la moitié des commentaires négatifs ont déjà disparu du site de l'Asahi.

Une réplique me revient à l'esprit : quand on danse avec le Diable, on attend que la musique s'arrête. La fin se trouvait dans le commencement. Le portrait de l'assassin fait froid dans le dos, mais les fréquentations « dynastiques et décomplexées » du défunt glacent plus encore. Il manque au Japon un James Ellroy pour raconter tout cela et, avec beaucoup de chance, rester en vie. Le PLD, mieux que le PRI, incarne ce que Vargas Llosa appelait la dictature parfaite.


2022/07/10 (日) 1:18

Sans commentaires.


2022/07/10 (日) 1:52

De mortuis...


Mozart et L'Irlande m'ont enchanté la soirée.


2022/07/10 (日) 9:00

For the sake of pure pleasure. If ever the angels had a voice.



2022/07/10 (日) 10:22

Barbara Bonney : voilà une voix qui m'est très chère. Voici de quoi doubler la mise :

Pour nos œuvres sportives :

Grande première et grand match.


2022/07/10 (日) 13:56

Tu avoueras que je t'avais laissé pour la bonne bouche le duo final du Rosenkavalier. Ajoutons-y pour faire bonne mesure le trio, que dis-je, le quatuor qui précède !

2022/07/11 (月) 14:01

La mère du tireur semble bien avoir engraissé la secte Moon (et ladite secte la victime avec son pote Trump), il n'y a guère apparemment que la presse mainstream de ce pays pour faire mine de n'en rien savoir.

Hier erst das Blei. Etwas gestoßenes Glas von zerbrochenen Kirchenfenstern; das findet sich! Etwas Quecksilber! Drei Kugeln, die schon einmal getroffen! Das rechte Auge eines Wiedehopfes! Das linke eines Luchses! Probatum est! Und nun den Kugelsegen!

Schütze, der im Dunkeln wacht, Samiel, Samiel, hab acht! Steh mir bei in dieser Nacht, Bis der Zauber ist vollbracht! Salbe mir so Kraut als Blei, Segn'es sieben, neun und drei, Daß die Kugel tüchtig sei! Samiel, Samiel, herbei!


2022/07/11 (月) 16:10

Tout indique que cela se termine toujours mal pour ceux qui pensent se jouer de tous les diables et rafler les deniers occultes.


2022/07/11 (月) 21:39

Qui n'a rien à voir. Je tombe par hasard là-dessus. Tu connaissais ? Pas moi. Dans son genre en tout cas c'est un petit tour de force.


2022/07/12 (火) 9:00

Non. Je découvre grâce à toi cette très belle musique étrangement addictive.

Aux chapitres des enchantements – peut-être en un mot – j'ai fini, en plusieurs tranches, par m'appuyer ceci :

Je connaissais déjà cela :

Même en passage éclair, ton œil et ton oreille sauront m'en dire plus et mieux. La version avec DiDonato et Gauvin reste ma préférée. Je n'ai jamais pu me résoudre à aimer celle de Christie malgré la belle Renée. Je me demande si je peux encore écouter ces sommets du da capo en une seule séance.


2022/07/12 (火) 11:09

Tu me donnes décidément un agréable devoir de vacances !

Pour l'heure j''étais allé y voir concernant la cantatrice qui chante sur une note l'élégie de Rossini, Melody Louledjian. Il se trouve que je la connais depuis une vingtaine d'années par l'intermédaire de Thierry Ravassard [4], avec qui elle collaborait toute jeune au CNSM de Lyon. La belle plante s'est épanouie vocalement,

et décidément l'air de Norina stimule la créativité des metteurs en scène,

même si je reste en la matière fidèle à l'extraordinaire numéro concocté par Irina Brook pour Valentina Nafornita que je te dois d'avoir découvert, et dont je ne suis pas encore revenu.


2022/07/13 (水) 7:53

S'agissant d'Alcina, je n'ai pas attendu les vacances pour m'acquitter de mon agréable devoir. C'est en effet un peu le supplice de Tantale ! De toute façon j'écrivais l'autre jour à un ami qui suit nos aventures que DiDonato est sans doute la seule aujourd'hui dans le circuit à trouver grâce à nos yeux, mais tu as raison, la belle Renée ne démérite en rien ! Pour le reste Dessay et Gauvin vocalisent à ravir leur air d'abattage, quant à Susan Graham et Maite Beaumont, elles nous délivrent salutairement dans Ruggiero des pseudo castrats qui squattent aujourd'hui les plateaux baroques.

2022/07/13 (水) 12:10

Je vois que tu as pris le temps.

Cette vogue des contre-ténors rend de fait certains airs littéralement inécoutables et, sur scène, c'est encore plus insupportable. Je parle de quelques expériences. La dernière avait été un Tamerlan à la limite. Une simple recherche me permet de trouver un autre extrait de la même œuvre et d'imaginer ton sourire en le visionnant :

Restent les morceaux choisis qui, eux, ne lassent jamais – ou presque :



2022/07/13 (水) 19:33

Le Japonais n'est pas seulement ridicule, il chante comme un veau.

Si on ferme les yeux, il y a tout de même moyen, y compris pour un contre-ténor, de rendre justice à cette pyrotechnie.

D'autant que le comble du ridicule et de la laideur vocale est en fait à trouver chez l'une de ses consoeurs !

Où ai-je lu que la musique est l'art d'accommoder les sons d'une façon qui soit agréable à l'oreille ?


2022/07/13 (水) 20:10

La mise en scène entre Village People et Richard III en mode cyberpunk, même décalée, ne peut rien cacher de cette nullité vocale.

L'autre interprétation est merveilleuse. Elle m'oblige à un hommage à une légende qui mérite nos Champs Elysées :

La VF – version féminine – dépasse tout dans l'horreur.

Dowland étant un de mes familiers, je vais m'attarder un peu :

J'y reviendrai.


2022/07/13 (水) 21:58

Drôle, ce Japonais catastrophique qui nous conduit au plus déchirant de la musique occidentale, et à ce jeune Polonais miraculeux, coaché un jour de 2015 par notre diva préférée.

Nos miracles habituels.


2022/07/14 (木) 9:23

Le type est proprement miraculeux.

Par ailleurs surprenant,

et extrêmement sympathique (tant que la tête ne lui gonfle pas trop...).

Bref, on n'a pas fini d'en entendre parler. Il faudra remercier l'ineffable Nakajima de nous avoir conduits jusqu'à lui !


2022/07/14 (木) 10:27

Alfred Deller lui-même en serait bouleversé. Je me souviens encore du jour où j'ai entendu sa voix. J'étais étudiant à Oxford. Il y avait plusieurs passionnés de musique élisabéthaine. J'aimais beaucoup les entendre répéter. En ces temps antédiluviens, l'une des voix chères aux

« haendéliens » était :


2022/07/14 (木) 12:18

James Bowman, oui, bien sûr. J'ai cru un instant qu'il était dans l'enregistrement du Messie par Mackerras qui berça ma jeunesse, mais non, bien entendu, c'était la grande Janet Baker, écoutée avec une admiration que je t'ai déjà dite dans un récital (dont j'ai hélas perdu le souvenir du programme) qu'elle donna à Princeton en 70 ou 71 : Haefliger c'est plus simple, il donna l'intégrale de La Belle Meunière. Et tu te souviens : j'en avais même retrouvé la critique (page 4) dans le canard local, notre vie défile carrément sur le net ces jours-ci...

Bowman dans le Messie, c'est quatre ou cinq ans plus tard que la grande dame, dans l'enregistrement de David Willcox avec St Martin in the Fields :

Sans qui rien en lui qui pèse ou qui pose...


2022/07/14 (木) 14:09

Tu as raison. Je me suis rappelé certains commentaires peu amènes sur Deller qui "contrefaisait sa voix". C'était une autre génération et le falsettisme avait sans doute ses limites. Chez ce contemporain presque exact de Katheline Ferrier tout restait à inventer, ce qu'il fit à merveille, même si, j'en dois convenir, il n'était pas un génie pour l'opéra. Il avait été mortifié de ne pas être convié par Solti à enregistrer le Songe [5]. Deller me fit redécouvrir un genre qui, depuis, ne cesse de m'enchanter par sa richesse : les chansons folkloriques des îles britanniques sans oublier mon cher Yeats.

Qui a fait mieux que cela :

David Willcocks et Stephen Cleobury restent des noms magiques pour moi.

Ces poèmes et ballades britanniques et hiberniennes me ramènent à un disque favori, quoi que l'on pense de certains pans de la discographie :

Le plus dur est de ne pas céder à la tentation de se replier dans le confort d'un passé à la nostalgie croissante et de s'abandonner aux fantômes:

Le nom de Bostridge appelle celui de Drake – en mémoire d'une très belle soirée en compagnie des deux à l'Église Américaine in the cold midwinter, puis chez une riche anglaise vivant à deux pas – le second m'a convié à découvrir cette artiste du pays de Galles, qui m'enchante. Je l'ai entendue plusieurs fois à la radio depuis nos temps masqués :

Je ne dis pas un mot de la salle, délicieuse. Le site internet est prodigue en récitals intimistes que j'écoute avec joie assez, très, souvent. Comme BBC 4 d'ailleurs où j'ai entendu la belle dame ci-dessus.


2022/07/14 (木) 19:09

Haunting version. Je ne savais même pas que cela existait. Le timbre et le tempo sont hors de ce monde. Vu le sujet de la pièce ça tombe bien.


2022/07/14 (木) 20:01

De Pierre-Laurent, à qui j'ai envoyé la quatrième mouture de nos Folies le jour où, par extraordinaire, il rejouait pour la première fois depuis des années une pièce pour laquelle il sait depuis son inoubliable récital Debussy-Liszt-Messiaen à ALTI [6], je dirais vers 93-94, que j'éprouve une prédilection particulière.

2022/07/14 (木) 18:31

Cher Michel ,

J’ai bien pensé à toi en rejouant cette Vallée d’Obermann que j’avais laissée de côté pendant des … années , C’est le thème des voyages de ce Festival et le désir des organisateurs d’avoir un programme consacré à Liszt qui en sont responsables .

Il y a une anecdote amusante et ô combien japonaise à propos de ce récital. Les techniciens d'ALTI lui avaient obligeamment fait la démonstration à son arrivée le matin des deux types d'acoustique de salle qu'ils pouvaient lui proposer. Il leur indiqua donc que le type A convenait bien à la première partie Debussy-Liszt, et le type B à la seconde (extraits des Vingt Regards). Pas de chance : ils lui répondirent qu'il lui fallait choisir, il ne pouvait pas avoir les deux ! Boire ou conduire...


2022/07/15 (金) 9:29 Cette anecdote confirme que Pierre-Laurent est bien de l’école d’Alfred le Grand, génial obsédé du son. D’autres pianistes le sont moins.

Que n’enregistre-t-il plus encore ? Son catalogue est, il est vrai, inépuisable en découvertes.Du Collège de France à Aldeburgh – le festival ou je suis le plus souvent allé –, de Boulez à Britten en passant par Harnoncourt : difficile de faire mieux.

Je suis resté à Deller et aux années oxoniennes. Avec le temps qui passe et nous qui fuyons, je songe souvent que ces années anglaises furent les meilleures. Oxford ou Cambridge – Trinity – restent comme des amers sur mon océan personnel.

Et comment ne pas songer à cette interprétation définitive :


2022/07/15 (金) 17:27

Je me souviens de mon côté, dans ma petite chambre de Princeton, avoir écouté again and again avec ravissement à 22 ans l'Alexander's Feast de Haendel, dirigé par Deller. La pompe de cette musique (à commencer par l'air de basse avec trompette obligée) me transportait -j'étais bien jeune. Le disque a dû rester dans mes cartons parisiens. Mais comme on retrouve tout ce qu'on veut de sa vie aujourd'hui sur le net...


2022/07/16 (土) 20:42

Pour célébrer cette nouvelle victoire des Irlandais en terre néo-zélandaise.

L'essai stupéfiant de l'ailier black lancé comme un Shinkansen à 4'05" eût toutefois mérité un meilleur sort que la défaite...


2022/07/16 (土) 20:52

Première série de l'ère professionnelle gagnée là-bas. Fantastique.

Et nos mails se croisent !


2022/07/16 (土) 21:05

L'essai de Gareth Edwards, à nouveau pour le pur plaisir. Cela laisse quand même des souvenirs impérissables.


2022/07/17 (日) 19:04

Macron est à Pithiviers aujourd'hui. Pour toutes sortes de raisons cela ne saurait m'être indifférent. À une époque (sans doute celle de cet extraordinaire enregistrement, les années 91) j'ai beaucoup écouté ceci. C'est (pour le coup l'amère) grandeur de l'exercice auquel nous nous livrons de faire remonter notre passé.


2022/07/17 (日) 21:15

Cela ne saurait me laisser indifférent non plus.

Certains anniversaires et certains gestes politiques prennent, avec le passage du temps, une importance plus grande encore. Faute de mémoire, plusieurs garde-fous ont déjà sauté. Baisser les bras serait un crime.


2022/07/17 (日) 23:03

Dawn Upshaw. On a trop perdu de vue ce timbre, cette diction et cette qualité d'émotion miraculeuses. Elle n'a pas chanté que le Górecki où elle est certes inoubliable. Rendons-lui l'hommage qu'elle mérite.


[1] Les monts Gassan, Yudono et Haguro forment le site des Trois montagnes du Dewa (Dewa Sanzan), dans l'actuelle préfecture de Yamagata (nord-est du Japon). Ce site est le centre d'un culte mystique montagnard et le lieu d'un pélerinage populaire. [2] Le mont Gassan, la plus élevée des trois montagnes, compte 1984 mètres. Le sanctuaire shintô du même nom se trouve à son sommet. Les escaliers de Haguro comptent 2446 marches qui s'élèvent sur une distance de deux kilomètres dans la forêt de conifères. Les yamabushi (ceux qui "se prosternent dans la montagne") sont les mystiques qui se livrent dans ces lieux à des exercices ascétiques selon les préceptes du shugendô, culte qui privilégie le rapport avec l'environnement naturel.

[3] Municipalité de la Préfecture de Tokyo, située à une quarantaine de kilomètres à l''ouest du centre de la capitale. [4] Pianiste chambriste, directeur de l'Ensemble In & Out. Ancien résident de la Villa Kujoyama (1999). [5] L'enregistrement par Georg Solti du Midsummer night's dream de Benjamin Britten est de 1961. Le rôle d'Obéron, créé l'année précédente par Alfred Deller, était confié au haute-contre Russell Oberlin. [6] Salle modulable gérée par la Préfecture de Kyoto (1988). Elle peut accueillir selon la configuration de 424 à 560 auditeurs.

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