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2022/10/13 (木) 6:41~2022/10/18 (火) 8:35

Updated: Dec 26, 2022



2022/10/13 (木) 6:41

Je passe sur le cheminement invraisemblable qui me fait retomber à l'instant sur cet ineffable souvenir. Quand je te disais que l'on retrouve vraiment tout ce qu'on veut de sa vie (et en l'occurrence un souvenir particulièrement cher) aujourd'hui sur le net.

Tu en étais, n'est-ce pas, dans ce lieu théâtral unique, qui n'a pour moi d'équivalent que la bonbonnière magique dans laquelle nous reprîmes, cinq ans après, après l'avoir bourlingué jusqu'à Okinawa (!), le spectacle [1] à... Épinal.

Et comme on commence aussi à retrouver un paquet de notre vie dans les Folies françaises elles-mêmes, je n'hésite pas à me citer moi-même s'agissant d'un autre impérissable souvenir lié à ce spectacle...

Deux ou trois ans plus tard, il m'est arrivé une aventure incroyable en relation avec ce spectacle. Tu te souviens peut-être que Yumi Nara y chantait un air traditionnel de Yonaguni [2],

et que j'avais matérialisé la lumière aveuglante de l'île par un simple spot orange qui dessinait un cercle dans un coin du théâtre laissé pour le reste dans le noir.

Deux ou trois ans donc après ce spectacle, j'assiste sur la recommandation de l'un de mes collègues, l'ethnologue de service de la Fac de relations internationales où j'enseigne, au récital d'un chanteur d'Ishigaki [3] qui donne tous les mois dans un "live house" de Kyoto un tour de chant nostalgique pour les gens d'Okinawa exilés pour trouver du boulot dans le Kansai. Le chanteur s'accompagne très simplement au jamisen [4], l'éclairage est neutre, blanchâtre et sans apprêt. Soudain, vers le milieu de la deuxième partie, je vois entre deux chansons s'allumer soudain un spot orange, le même que celui que nous avions utilisé pour Solo Voice, et une voix intérieure me dit : ce n'est pas possible, il va chanter l'air de Yonaguni. Et, de façon incroyable, il chante l'air de Yonaguni, le spot s'éteignant à la fin de la chanson pour retourner à l'éclairage blafard de base ! Je crois halluciner. À la fin du spectacle, encore tout remué par ce prodige que je ne peux m'expliquer, je prends sur moi et bavarde comme si de rien n'était avec l'artiste que mon collègue qui le connaît personnellement m'a présenté, quand soudain je vois son technicien sortir de la cabine : c'était l'éclairagiste de notre spectacle, à qui l'effet avait plu et qui l'avait reproduit ! Il n'y a que le théâtre pour produire de pareilles émotions…

Allez, pour bien commencer la journée, cela, dont on ne se lassera décidément jamais :

Non décidément, on ne s'en lasse pas.


2022/10/14 (金) 13:13



J'ai suivi ces pérégrinations mémorielles avec beaucoup d'émotion. L'épisode d'Okinawa – un pays que je ne connais quasiment pas – est remarquable. Pour moi c'est le contraire, je sais que la toile ne me rend que des fragments épars de mes vies – et encore – qui, souvent, me semblent ne pas correspondre à ce que j'ai réellement éprouvé alors. Nos Folies, en passant par le truchement de la musique, atteignent les couches profondes.


De mon côté, je n'ai que de médiocres tâches à terminer avant de partir chez les Sami. Je te mets en attachement les épreuves avant correction d'un petit texte sans valeur mais qui sera dans le catalogue de la prochaine exposition à la MCJP [5].


Dans mes errances sibéliennes, j'ai failli aller écouter Mäkalä [6] demain, mais les prix (300 euros pour La Mer et le Sacre) m'ont dissuadé et aussi le fait que, malgré l'effet de mode, je préfère Rouvali [7] dans cette jeune génération.


2022/10/14 (金) 13:16

J'en ai oublié l'extrait, niaiseau que je suis :



Après cela, la vie semblerait presque agréable.


2022/10/14 (金) 15:41

Je te lis, comme toujours, dans un emportement. Je devrais décidément prendre la tête de ton fan club. Les carottes fraîches déposées devant les oratoires à Hirosaki [8] (ta photo est adorable, et j'aime quelque part t'avoir alors suivi de loin dans tes pérégrinations) m'ont rappelé, tout près de chez nous à Ikejiri [9] (et sur l’itinéraire flêché de mon crapahutage sur le 緑道 [10] de Setagaya), la stèle érigée aux chevaux divinisés qui est rarement dépourvue du savoureux légume.

Jurinac et Rothenberger sont un enchantement pour l'oeil et pour l'oreille. Leur présentation de la rose est pur ravissement. Que dire de leur duo final, sinon que la Maréchale a de quoi se faire une raison ?


2022/10/14 (金) 16:28


Je pense à nos mélodies, nos livres, nos divagations. Entre deux révisions, sur un site de cinglés :


Inari, une ville où l'on parle six langues... Certaines sont difficilement compréhensibles pour un mortel.


Ce Chevalier-là est, pour ainsi dire, insurpassable. Quelle merveille d'extrait ! On est en 1960. Je me demande si l'on oserait encore présenter une œuvre avec tant de finesse classique aujourd'hui.


Notre Lise est déjà Maréchale, je ne sais qu'en penser :



Histoire de rester en altitude, quoi de plus exquis que cet autre duo ?



2022/10/14 (金) 18:19

Tu fais un recyclage rapide en sami ? Combien de temps restes-tu là-bas ? Et en Finlande ? S'agissant d'Okinawa, tu ne sais pas ce que tu perds, les 離島[11] sont paradisiaques. J'y fais un saut (Ishigaki) avec ma famille, au moment même où tu arriveras dans les Nords. Mon fils m'a vendu la période en me la décrivant imbattable question météo (Noël est généralement catastrophique), résultat il pleuvra quasiment tous les jours ! Je me consolerai en lisant ton journal de voyage !

Anneliese et Schock sont sublimes !

Tu sais que 恋はやさしい [12] (Hab ich nur deine Liebe) fut l'un des grands succès de l'Opéra d'Asakusa [13]. La copine de Sorge [14] qui se suicida, en brave petite Japonaise qu'elle était, suite à la mort de son héros, en donne une touchante interprétation.


2022/10/15 (土) 6:07

C''était en mars 2011, quelques jours avant Fukushima. J'étais à Naha [15] pour reprendre Solo Voice avec Yumi Nara au Théâtre Municipal. On avait une journée off la veille du spectacle, et j'avais demandé aux gens de la salle où je pouvais la passer. Ils m'avaient conseillé l'archipel des Kerama, à une heure de ferry. C'était là, disaient-ils, que les locaux se rendaient volontiers en week-end. Parvenu sur place, et après avoir caboté entre deux ou trois îlots de rêve, je m'étais retrouvé dans une île plus grande nommée Zamami, et là encore à mon arrivée les gens du cru, interrogés, m'avaient conseillé, au delà d'un cap qui fermait le port à main droite, une plage genre bleu des mers du sud où je me retrouvai absolument seul et où, allongé sur le sable, j'avais dû vaguement m'assoupir. Le paysage formait comme un détroit, face à une île rocheuse qui pointait à une centaine de mètres devant moi. Quand je rouvris les yeux, je constatai que la mer, singulièrement peu profonde à cet endroit, avait commencé à s'agiter de mouvements horizontaux, tant et si bien qu'elle finit devant mes yeux incrédules par découvrir entièrement une étroite langue de terre qui conduisait à l'île. On se serait cru dans Les Dix Commandements ! Pas trop rassuré, je m'engageai sur l'isthme ainsi constitué et me bornai à faire l'aller-retour, peu soucieux de me retrouver coincé en face par un autre caprice de la mer. Je ramassai au passage une véritable cargaison de coquillages (ils trônent depuis sur ma table de travail, dans un petit bénitier trouvé aussi sur place), et je rentrai sur Honshu [16] excité comme un pou, bien décidé à revenir dans cet endroit insensé avec ma famille, ce que je fis dès l'hiver suivant (et encore une ou deux fois depuis) : heure changeante de la marée ? saison différente ? Quoi qu'il en soit, le phénomène n'a jamais daigné se reproduire en ma présence. Ce lien cependant pour attester que je n'ai pas rêvé...

Je ne te dis pas l'attachement (et le sentiment carrément patrimonial, comparable seulement peut-être à celui éprouvé à l'aube sur l'embarcadère de Chûzenji [17]) que je ressens pour ce site inimaginable.


Qui n'a rien à voir : Renate, Ingeborg, Rita et notre divine Lucia dans l'air sublime de Boccaccio.

2022/10/16 (日) 11:52

Je viens de croiser la stèle aux chevaux divinisés sur le chemin 

de mon crapahutage dominical. C'était un jour sans carottes, il leur fallait se contenter de "cibo celeste"...


2022/10/16 (日) 14:33


Nous aurions pu aller voir la stèle chevaline ensemble. Ce que tu me décris des îles donne envie. On y sent l'appel des Suds.


C'est un peu comme mes Sames : une autre culture dans un même pays, mais vivante et pas uniquement muséifiée. Hokkaidô a ses vertus, mais je ne suis pas loin de penser que les peuples autochtones – en plus séparés linguistiquement et sans écriture jadis – ne sont plus guère qu'une reconstitution pour les touristes, malgré tous les efforts.


Les extraits que tu m'envoies sont, comme toujours, des absolus de perfection. Hier soir, j'ai réécouté, après une longue absence cette œuvre ténébreuse dont, fors Gwynneth Jones, le nom reste lié à l'Absente de nos Folies (ou quasi absente, par excès passés d'immodération) :




Je n'ai jamais compris le film de Pasolini, ni qu'elle ait accepté de se produire dans une espèce de potlatch sonore. Il faudrait peut-être que je tente de revoir ça (pas mon truc).


2022/10/16 (日) 15:58


Mais où avais-je la tête ? Médée, et une autre déité apparaît : ce n'est pas certes notre type de déesse saisonnière, mais aurions-nous un ciel intermédiaire comme dans le bouddhisme ou chez les Hindous (peu y sont appelés) ? La qualité sonore ne gâchera pas ton plaisir dans le second extrait.



Quand du bureau désert va resplendir l'ennui, je me souviens aussi, grâce à notre divin Sibérien, de cette voix :



À partir de seize heures, lecture stupide : Red on Red sur la rivalité Liverpool - United). Rien ne remonte au delà de 1972, donc tous les noms me sont familiers ou presque (et, évidemment, à toi encore plus). Des épisodes consternants me rappellent quelques souvenirs. Au fond, c'est ce qui manque au PSG, un rival de qualité : pas les clowns de l'OM ou les gugusses de Lyon. Lyon, qui par association me rappelle un film préféré où brille l'un de mes héros :



Pourquoi, comme tu le disais, avons-nous laissé tout cela partir. Le film est sans doute bien trop oublié.


2022/10/16 (日) 17:19

On "fait la route" à Setagaya quand tu veux à ton retour d'Europe. Je ne manque jamais, au milieu de mon parcours flêché, d'aller déposer mon obole sur la tombe de Ii Naosuke [18] au Gôtoku-ji. Je suis sensible en effet au dilemme qui fut celui de cet homme. Avant que de te lire plus avant, je t'adresse le fruit d'une toute petite recherche sur le net concernant Sekiya Toshiko, qui avait bien du talent et connut une fin bien tragique. J'ai retrouvé en effet le mot qu'elle avait laissé préalablement à son suicide.

関屋敏子は、三十八歳で今散りましても、桜の花のようにかぐわしい名は永久消える事のない今日只今だと悟りました。そして敏子の名誉を永久に保管していただき、百万年も万々年も世とともに人の心の清さを知らしむる御手本になりますよう、大日本芸術の品格を守らして下さいませ。—関屋敏子、遺書[19]

C'est très beau et très triste. Remarquable chanteuse, elle semble avoir été la première Japonaise à se produire à la Scala (fin des années 20, le premier extrait ci-dessous est d'ailleurs accompagné par l'Orchestre maison). Colorature, elle ne chanta pas Butterfly, une rareté alors pour une Japonaise engagée dans de grandes maisons en Europe et aux États-Unis. Sans doute le rôle était-il trop bas ou trop dramatique pour elle. De son legs discographique assez abondant et bien documenté sur You Tube, j'ai isolé trois témoignages. Sa destinée n'est évidemment pas pour nous sans rappeler celle d'Isabel Strauss.


2022/10/16 (日) 21:21


Allons au Gôtoku-ji. J’ai fait un cours sur Ii Naosuke maître de thé et sa notion de contemplation solitaire 独坐観念 (dokuza kannen).


Étrange écoute que celle de Cherubini. J'ai tenté de revoir des extraits du film : stop ! Il reste que l'opéra possède un charme singulier dans un registre grand-guignolesque curieux. La mise en scène du Met rend quelque chose de lugubre et de kitsch que je ne déteste pas sans aimer pour autant.


Je n’exécute rien, et mon âme éperdue Entre deux passions demeure suspendue [20].


Je me souviens d'une représentation de Titus Andronicus aux Bouffes du Nord où une milady Télérama du parterre se retrouva arrosée de sang de cochon – celui de Lavinia –. Un rire me prend, rien ne l'arrête.

Au chapitre du génie pur, prends cet extrait,

ou, mieux, le film complet. J'attends tes remarques.


2022/10/17 (月) 11:34

Je goûte désormais modérément les stridences callassiennes, y compris comme ici lorsqu'elles sont en situation et font passer ses consoeurs bien chantantes pour de l'eau tiède. Je sais bien qu'il y a quelque injustice, y compris à l'égard de soi-même, à brûler (ou du moins à devenir indifférent, sinon allergique à) ce qu'on a autrefois adoré d'une passion si exclusive (j'ai eu collectionné jusqu'à la moindre de ses éructations, qui aujourd'hui occupent un coin de mon appart' où elles prennent avec résignation la poussière), mais je constate que nous devisons depuis deux ou trois ans sans quasiment jamais faire allusion à la Dame, et que nous ne nous en portons pas plus mal. Sans doute joue-t-elle dans une divison qui n'appartiendra jamais qu'à elle. Quant à Médée, c'est à peine si l'on songe, Callas la première, et Gelb [21] aujourd'hui qu'il s'agit d'un opéra français, et même typiquement français, voir la filiation Gluck-Berlioz, peut-être serait-il temps de s'en souvenir. Gloire à notre génération perdue des années 50 et 60, et à l'immense Rita Gorr :

J'ai adoré Un revenant, dont je ne connaissais pas même l'existence. Marguerite Moreno et Ludmila Tcherina y sont épatantes, et Jouvet tel qu'en lui-même, en plus j'adore les films où le théâtre est à ce point mis en scène, comme en gloire. Quant à Jeanson-Jouvet et Audiard-Gabin, on cherche en vain aujourd'hui pareils attelages (le duo Bacri-Jaoui, quoique pour soi-même ?), et on constate, là comme ailleurs, qu'il n'y a décidément pas de progrès en art : "Mieux vaut se souvenir sur du Mozart que sur du Meyerbeer".

On crapahute au Gôtoku-ji dès ton retour : au fait, tu ne m'as pas dit combien du temps tu passais dans les Nords d'abord, dans l'Hexagone ensuite.


2022/10/17 (月) 13:03


Je devinais que cette réplique et ce film, une merveille rare, te seraient aussi chers qu'à moi. Le film est une suite de perfections : de dialogues, de voix.


Jeanson-Audiard partis, Jean-Pierre Bacri mort : ne reste que le tout venant des médiocrités.


Nous l'avons souvent écrit, Callas est un peu notre Odette, on se demande en Swanns détrompés ce que l'on a pu tant admirer chez cette cantatrice qui n'était pas "notre genre". J'ai été comme toi fasciné, déçu, puis, au fond, presque indifférent. Quant à son passage chez Pasolini pour un navet sidéral, on peine à comprendre ses motivations. Bref, j'en suis avec toi revenu. Je te fais une confidence, déjà formulée : par comparaison, malgré la dinguerie, il m'arrive d'écouter cet hurluberlu de Glenn Gould avec plaisir. Un opéra français, et d'un homme du temps de Napoléon. Je ne rate pas l'occasion de te mander ceci et, faute de français comme Rita, l'allemand ne gâche rien au bonheur :



Je serai chez les Lapons et Sames cinq jours, et dix jours à Paris. On va au Gôtoku-ji dès mon retour.


2022/10/18 (火) 8:35

Ayant été scotché dans Un Survivant par la beauté et le talent d'actrice de Ludmila Tchérina (à 22 ans !), je suis allé y voir sur le net s'agissant de ce que je croyais, durant mon enfance, ne relever que d'une figure mondaine de la danse. Je ne savais rien en fait de sa formidable carrière (étoile de nombre de compagnies privées parmi les plus grandes, première étrangère à s'être produite au Bolchoï de l'ère soviétique),

et je tombe littéralement sous le charme d'une adaptation de la Salomé de Wilde pour la télé au début des années 70. Tout me plaît, image et son, les acteurs sont formidables (Michel Auclair...), elle est quant à elle (à quarante-huit ans) d'une beauté renversante, elle dit à merveille ce beau texte que l'on s'étonne mentalement de retraduire de l'allemand, le corps est sublime et la danse que lui a chorégraphiée Béjart sans se soucier de l'anecdote des sept voiles est pure merveille et, sans paraître y toucher, d'un érotisme torride. Si tu as une minute d'ici à ton départ, c'est à consommer sans plus attendre, sinon emporte-le comme viatique.


[1] Solo Voice, Kyoto Art Center, 2002. [2] Île appartenant à l'archipel Yaeyama, au sud-ouest de la préfecture d'Okinawa, à la latitude du nord de Taiwan. Yonaguni constitue le territoire le plus occidental du Japon. [3] Île principale de l'archipel. [4] Variété propre à la région d'Okinawa de shamisen, luth japonais à trois cordes, dont la caisse de résonance est recouverte de peau de serpent (ja). [5] Maison de la Culture du Japon à Paris. [6] L'0rchestre de Paris (directeur musical Klaus Mäkäla) donnait le 15 octobre, dans le cadre d'une tournée dans les principales villes du Japon, un concert Debussy (La Mer), Ravel (Boléro) et Stravinski (Sacre du Printemps) au Tokyo Metropolitan Theatre. [7] Voir Folies françaises été 2022, 2022/08/14 (日) 10:48. [8] Sanctuaire d'Ôishi, dans cette ville du Japon septentrional (préfecture d'Aomori). [9] Quartier de Tokyo, arrondissement de Setagaya. [10] Ryokudô, coulée verte. Celle de l'arrondissement de Setagaya compte une vingtaine de kilomètres. Elle a été aménagée il y a un demi-siècle environ par enfouissement de deux petites rivières formant confluent. [11] ritô, "îles éloignées" de celle d'Okinawa dans la préfecture du même nom. [12] "Koi wa yasashi", incipit de la version japonaise d'un air célèbre extrait du Boccaccio de Franz von Suppé. [13] Le quartier populaire d'Asakusa, dans l'Est de Tokyo, fut le centre d'une activité lyrique pendant les années comprises entre la fin de la Première Guerre mondiale et le tremblement de terre du Kantô (1923). [14] Sekiya Toshiko, cantatrice japonaise (1904-1941). [15] Ville principale et chef-lieu de la Préfecture d'Okinawa. [16] L'île principale du Japon. [17] Voir Folies françaises été 2022, 2022/08/01 (月) 7:10, note 15. [18] Premier ministre (tairô) du shôgun Tokugawa Iesada et soumis à la pression des États-Unis, qui avaient forcé quelques années plus tôt l'ouverture du Japon, Ii Naosuke prit sur lui de signer en 1858 les traités inégaux avec les principales puissances occidentales sans recueillir l'approbation de l'Empereur, opposé à cette politique de conciliation. Faisant face à une fronde aristocratique, il pratiqua un exercice dictatorial du pouvoir et fut assassiné en 1860 par de jeunes samouraïs loyaux à l'Empereur. Le temple Gôtoku-ji, à Tokyo, abrite les tombes de Naosuke et de ses prédécesseurs à la tête de la seigneurie Ii, dont il était le treizième chef de famille. [19] "Toshiko Sekiya sait aujourdhui que même si elle va tomber à trente-huit ans, son nom, aussi parfumé que la fleur de cerisier, ne disparaîtra jamais. Que l'on préserve à jamais son honneur, ainsi que la dignité de l'art japonais afin qu'il puisse être un exemple universel de la pureté du cœur humain pour les siècles des siècles. - Message d'adieu de Toshiko Sekiya." [20] Corneille, Médée, Acte V, Scène 2. [21] Directeur actuel du Met, qui a programmé une nouvelle production de l'oeuvre en septembre et octobre 2022.

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