2023/03/01 (水) 6:26
La fille de Madame Angot est élue à l'Académie Goncourt. On croit cauchemarder.
2023/03/01 (水) 9:47
On touche le fond. Notre « cher » Modiano fait figure de géant de nos lettres minuscules comparé à elle. Quelle honte !
2023/03/02 (木) 7:00
Et tu imagines notre tête, t'écrivais-je le 7 octobre dernier, si le Prix Lebon avait été attribué à la Fille de Madame Angot ou à la bouffonnement prénommée Virginie Despentes ? Nous ne perdons peut-être d'ailleurs rien pour attendre.
Je n'étais que trop bon prophète. Je constate d'ailleurs que la Despentes a déjà eu son couvert chez les Goncourt (en 2016), et a rendu son tablier en 2020. Gageons que la petite dernière n'attendra pas quatre ans pour prendre la tangente.
À force d'ailleurs de citer la Fille de Madame Angot pour de mauvaises raisons, je me suis dit qu'il n'était que juste de retourner à la source. Je n'oublie pas en écoutant ce délicieux Warner Music de 72 que :
- Denise Benoit chantait Pauline dans La Vie Parisienne de Barrault, où ma vraie vie commença [1]
- je ne peux pas être insensible à une oeuvre dont l'héroïne a pour prénom Clairette [2]
- et toi non plus sans doute, quand ladite Clairette est interprétée par ta reine de coeur [3]
Je m'apprête (dans les dispositions d'esprit que tu imagines) à partir lundi pour une huitaine de jours délirante dans une France à l'arrêt.
2023/03/04 (土) 11:45
Je pars pour Helsinki vendredi, je resterai trois jours à Stockholm et Uppsala, après quoi je passerai une semaine auprès de mes parents, puis trois jours à Bergen et Karasjok[4] avant de revenir.
Hier, j'ai écouté un récital triste de ma vénérée Nina, puis :
Et Astrid Varnay dans une Isolde extraordinaire :
Fais bon voyage.
2023/03/06 (月) 5:22
Je me suis appuyé dans l'enthousiasme les quatre parties de Never before. On pourrait surtout dire : Never since !
On y rapporte au hasard des échanges cette répartie formidable de Milanov, à qui on demande de raconter l'histoire du Trovatore, et qui répond : "How can I ? I only sing one role !"
J'ai trouvé ça trop beau et je me suis farci les deux parties de son portrait en serbo-croate, heureusement sous-titrées anglais, ça aurait été dommage de perdre le sel de pareille conversation. Formidable caricature de diva à l'ancienne, la Castafiore (et les ténors) n'ont qu'à bien se tenir. Et quand on écoute la fin de D'amor sull'ali rosee (Part 1, 22'00"-23'10"), on convient que, chanté comme ça, le Trovatore n'a de fait nul besoin d'autre chose que d'une Leonora.
Sur ce je me rends en France, muni de mes baskets Dunlop (je n'invente rien) qui seront les bienvenues pour battre le pavé parisien !
Bon voyage à toi aussi aux pays du froid.