2020/04/22 (水) 17:05
Querido Michel,
Te lire m’enchante. Ah, lève-toi soleil. Des voies au-delà du merveilleux comme Hvorotovsky que j’ai eu la chance d’entendre en live.
Je ne me lasse pas de cela :
2020/04/22 (水) 17:24
Non, moi non plus, je ne m'en lasse pas, de même que de cet air sublime. Le voici tout armé déjà, à 27 ans à Cardiff. Ainsi tu l'as entendu ? Quelle chance tu as ! Où et quand était-ce, et dans quoi ?
2020/04/22 (水) 19:34
Un récital à Paris en 2013, un autre au printemps 2016 au Châtelet. Au printemps 2013 aussi à Washington, au Lincoln Center. Dans les trois cas public écrasé d’émotion.
L’air du Démon…
2020/04/23 (木) 6:50
Ahurissant. Je ne sais pas comment répondre à ça, sinon par lui-même, et encore...
2020/04/23 (木) 10:19
Dans sa génération, je ne vois guère que Nina Stemme à ces altitudes sublimes. Pareils artistes se mesurent à eux-mêmes. Je crois entendre encore Stemme à Pleyel reprendre au troisième encore Bizet, Janaček et un air d'Hippolyte et Aricie... Grâce au Monde, je l'avais vue à Milan dans Turandot. Souvenir ahurissant pour te citer. Je l'ai suivie dans Elektra, La Femme sans ombre, Salomé, Tristan : que du grandiose !
Zarathustra enjoint à savoir redescendre. Certes, ce n'est pas Hvorostovsky ni Gerhaher, mais ce baryton français me plaît beaucoup :
2020/04/23 (木) 11:13
Que font ces suivantes imbéciles derrière Stemme à agiter leurs manches ? On ne peut pas lui laisser chanter son air tranquille ? Il devrait y avoir une loi de protection du répertoire contre les foucades masturbatoires et/ou l'insondable nullité des metteurs en scène, ou de ce qui en tient lieu.
Degout est très bien. Il est vrai que son collègue russe nous fait respirer à de telles hauteurs qu'il est difficile de descendre de pareille empyrée. Bon. Le monde lyrique n'a tout de même pas commencé avec lui, et sans sortir l'éternel joker, je me souviens d'avoir à une époque éprouvé une sorte d'ivresse à écouter Cappucilli, en particulier dans cet air lancinant de Macbeth :