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2025/06/08 (日) 10:04~2025/07/02 (水) 14:28

  • wmt02379
  • Aug 13
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Updated: Aug 16


FOLIES FRANÇAISES ÉTÉ 2025

 

Michel Wasserman François Lachaud

 

 

 

2025/06/08 (日) 10:04

 

Dans un mail d'octobre 21, alors que nous délirions de concert sur Anneliese Rothenberger, tu me postais le duo final du Rosenkavalier avec une adorable mezzo, Elisabeth Steiner. Lui trouvant en me repassant la chose tous les charmes, je suis allé y voir sur le net. J'en retire cette superbe Barcarole des Contes, et surtout ces Nuits d'été de 1977 (malheureusement amputées de la mélodie conclusive), qui valent le détour. Elles ont rarement été chantées par une voix aussi chaude de vraie mezzo. Et bien entendu, ayant passé sa vie à chanter Carmen, qui fut sa signature (elle devait y avoir du chien !) et dont il ne reste malheureusement rien sur You Tube, le français est à quelques erreurs excusables excellent, et l'incarnation ravissante, et formidablement habitée. Du grand opéra... Peut-être le sentiment qu'à 42 ans jamais pareille occasion ne se reproduira.

Elle était née en 35, comme ma soeur qu'elle me rappelle d'ailleurs plus que vaguement, et jusqu'à la dimension tragique (Clairette [1] était une Aricie)...

 

2021/10/19 (火) 10:30


Rendons-lui tous les hommages que son génie appelle.

Mon père avait un homologue allemand, avec qui il travaillait dans les années 70. Le type racontait dans un français truculent comment, après s'être appuyé un  Wagner ou un Verdi, il se soignait à la musique viennoise.


Tout ce que j'écoute en boucle de Rothenberger me bouleverse. Et cette diction de l'allemand.

Déité immédiatement conviée dans notre exigeant ciel. 

 

Petit florilège donc : Elisabeth Regina.

 

Barcarole

 

Nuits d'été



2025/07/02 (水) 14:28

 

J'ai décidément beaucoup écouté et vu ces derniers temps Elisabeth Steiner, dont les Nuits d'été que je t'ai adressées sont de toute beauté, le mezzo étonnamment profond sans faire d'elle un contralto et qui réunit décidément tous les charmes. Sa Carmen où elle devait de fait être époustouflante n'est hélas pas documentée. Je t'ai fait un petit florilège supplémentaire:

 

Gretchen am Spinnrad

 

Ungeduld


Martha, duo Nancy-Plunkett  (le baryton aussi est excellent)

 

Orlowsky

 

Voi che sapete (de 8'05" à 10'42")

 

Le tout se termine donc comme tu en auras jugé sur un Voi che sapete délicieux avec Edith Mathis en Suzanne, dont j'ai appris du coup qu'elle nous avait quittés au début de cette année. Elle était la Suzanne de rêve de l'enregistrement de Böhm des Noces de Figaro, j'étais fou d'elle autour de mes vingt ans : duo formidable avec DFD, air inégalable du IV, et à ma grande surprise, peut-être le plus beau D'amour l'ardente flamme de la discographie dans une Damnation de 73 (dir. Ozawa) dont je découvre l'existence, et aussi que cette lucernoise chantait également en français.

 

Crudel perche finora

 

Deh vieni non tardar

 

D'amour l'ardente flamme




[1] Claire Versane, comédienne (1935-2018).

 
 
 

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