2020/04/24 (金) 16:32
Querido Michel,
De Strauss à Sullivan, de Gilbert à Gounod, nous assurons. Brendel aussi pour qui le non-sens est une vertu cardinale. Quand Alfred parle – dire que j’ai passé deux jours et deux nuits chez lui pour un portrait annihilé par la mort de Bowie ! – je l’écoute...
Commençons par la connerie du jour : le bara-kiri[1] :
Je me rentre de ce pas et commence avec les Gondoliers :
Cette petite merveille pour nous faire sourire...
2020/04/24 (金) 17:22
Le barakiri m'avait fait tomber de ma chaise, ce trio merveilleux me rend à la vie !
2020/04/24 (金) 17:39
Il faut dire que la connerie à ce degré fait peur. Je n’en revenais pas moi-même.
Pour leur dernier rappel ensemble, Gilbert et Sullivan, qui ne se parlaient plus depuis longtemps, étaient dans les incantations du “Sorcerer”.
Je n’ai vu la chose qu’une fois à Buxton. Le festival est un truc de cinglés fait pour nous : ce sont des fous alliés.
2020/04/25 (土) 15:31
Un retour d’acouphènes à cause des gamins braillards d’à côté. Mais, aucun traitement ne vaut un peu de musique.
J’ai écouté hier la Cinquième par Currentzis sur Apple Music : sa Sixième de Mahler et son Requiem de Mozart m’avaient plu, mais dès le second concert ici, il était devenu le gourou pour jeunes Japonaises. Génie sans aucun doute mais avec un côté histrion à la Barbara Hannigan – là, je fuis carrément.
Le Turandot de la Scala en entier hier soir : cela tient à si peu cette intrigue, mais cela m’épate. Et puis les Chinois ne détestaient pas leurs bourreaux absurdes...
Après 1900, un folliculaire ignare demanda à Gilbert si Sullivan, mort cette année-là, composait encore : ‘Why, on the contrary I believe he is decomposing.’
Ton serviteur.
2020/04/25 (土) 19:03
Maestro,
Après Gilbert & Sullivan, surgie du fond de l'oubli, cette voix :
Je suis parti pour une intégrale G & S.
Tibi.
2020/04/25 (土) 21:19
Où l'as-tu dégotée, elle est exceptionnelle !
La réponse de Gilbert à cette question pour le moins malheureuse est d’une rosserie jubilatoire, il n’y a que les Anglais pour pouvoir se permettre ce genre d’humour, car pour eux …
It really doesn’t matter !
Au fait Claudel était pas mal non plus dans le genre, estimant avec la charité chrétienne qui le caractérise qu’avec la mort de Gide “la morale y gagnait et que la littérature n’y perdait pas grand chose”. Au moins n’avait-il pas passé sa vie à travailler avec l’intéressé…
[1] bara : en japonais, rose