2020/04/26 (日) 0:49
Le mot de Claudel est définitif. Ce sont les meilleurs.
J’étais allé au Prince Igor en novembre pour entendre cet homme :
Ton serviteur.
2020/04/26 (日) 11:43
Bisser l'air d'Attila après un tel effort, c'est comme se faire l'Everest, et tant qu'on y est se rajouter le Lhotse en digestif ! Il n'y a décidément que l'opéra pour procurer de telles émotions.
2020/04/26 (日) 19:39
Querido Michel,
Je pensais à toutes nos aventures, à nos conversations. Et puis, comme un souvenir :
On pourrait, après les spectres de Gilbert & Sullivan, se lancer un défi sur le Vieil Adversaire en musique...
2020/04/26 (日) 22:34
Ce n'est de fait pas le moindre charme de cette étrange "conversation en musique" que de faire plonger au fond de sa mémoire. Le Méphisto de Ramey m'a donné le goût d'aller voir du côté de l'une de mes grandes passions : Pinza, et ce formidable disque de mélodies italiennes anciennes de 1940, qu'il enregistre dans une chambre quasi sans écho, comme d'une confidence murmurée. A-t-on jamais si humainement chanté ?
2020/04/27 (月) 14:16
Pinza me renvoie aux années de l'Institut, je m'en étais entiché et n'écoutais plus que lui. Il fut un Figaro (des Noces) célèbre, et sa partenaire au Met dans Suzanne fut presque invariablement la délicieuse Bidu Sayao, qui avait étudié à Paris et dont Le coeur de la Rose est inégalable de charme et de fragilité.