2020/05/22 (金) 20:48
Querido Michel,
Pas très inspiré aujourd’hui, j’ai fini par reprendre une vie d’Oscar Straus et m’instruire. Il m’en faut peu.
Ma contribution modeste me ramène à un nom quelque peu oublié mais très cher :
Ton serviteur.
2020/05/23 (土) 5:52
·
Au contraire, tu as piqué ma curiosité et je suis allé y voir : la vie d’Oscar Straus, pour les tristes raisons habituelles, est un roman européen, sinon hollywoodien. Elle fait penser à celle de Zweig, mais finit heureusement moins mal. Ses rengaines ont bercé ma jeunesse. Quel plaisir de réentendre Arleen Auger, qui chante si bien cette merveilleuse mélodie des Trois Valses, elle aussi enfouie sous tant de strates de mémoire et à ajouter au stock de ces succulentes madeleines que nous accumulons depuis six bienheureuses semaines.
Arleen Auger, notre divine Lucia, et Tatiana Troyanos, toutes trois parties dans la fleur de l’âge en cette même fatale année 93 (une autre). Réunissons-les dans trois airs pour lesquels j’ai beaucoup donné :
2020/05/23 (土) 12:35
Maestro,
La comparaison avec Zweig s’impose. Il y a toute cette période, doublement atroce, où il se voit condamné mais aussi devine que le genre lui-même va disparaître. Pour ma part, je me souviens de mon grand-père écoutant tout du genre ou presque... Y compris les scies de Vincent Scotto.
Je ne sais si tu éprouves la même chose mais la comédie musicale – sans doute à cause de la manière de chanter – ne m'a jamais vraiment convaincu. West Side Story ou les Parapluies de Cherbourg, Cats ou Sweeney Todd... bien mais à petites doses.
Ton trio est gagnant. Tristes années.