2020/06/01 (月) 19:16
Je me réjouis de visionner cette nostalgique Lakmé.
La qualité du corps de ballet du Bolchoï est stupéfiante.
J’ai de mon côté un goût prononcé pour le Royal Danish Ballet, qui conserve la tradition de Bournonville, de son jeu de jambe et de ses “ballons” qui semblent suspendre le danseur au sommet de sa courbe. Le pas de six de Napoli est un festival.
J’ai eu une passion pour la petite en violet, Lis Jeppesen, qui est pour moi la grâce incarnée.
Au fait, voici pour fêter le retour de la lumière.
2020/06/01 (月) 21:00
Ce n’était pas pour mettre en avant le Bolchoï. Extraordinaire virtuosité gracieuse (le plus dur). Bournonville affirmait que le ballet affirme l’essence d’une nation. La modestie et l’enchantement danois contre la rigueur russe avec sa solennité.
2020/06/01 (月) 21:32
Lily Pons. Tu vois, je crois qu'on n'est pas près de retrouver ça. Elle est comme DFD, les autres ne peuvent que glaner après elle.
2020/06/01 (月) 21:56
La même, quinze ans après ! C'est un phénomène.
Elle ne peut décidément avoir comme rivale qu'elle-même...
2020/06/02 (火) 1:08
Certains sommets ne peuvent qu’être atteints par de rares génies. Lily Pons, DFD, Flagstad... comme tu l’écris, après ne restent plus que des fragments dispersés.
Mais suffisamment délicieux pour y prendre plaisir sans mesure.
Je suis étonné – plutôt en bien – de l’article sur Mady Mesplé dans Le Monde.
2020/06/02 (火) 6:34
Oui, très bel (et très informé) article de Marie-Aude Roux. Je ne savais pas qu’elle avait eu si tôt des problèmes vocaux. Quand je l’ai entendue dans Rosine, sans doute vers 1970, elle paraissait indestructible et reste le plus grand souvenir de pure virtuosité vocale qu’il m’ait été donné d’entendre live. Finalement, de nos cinq coloratures générationnelles, seule Lily Pons aura joui jusqu’au bout d’une santé vocale insolente. Souhaitons qu’il n’arrive pas la même chose à Sabine Devielhe.
Un peu d’Erik Bruhn dans sa gloire, et de mon adorable Lis Jeppesen pour bien commencer la journée.