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2020/06/02 (火) 19:49 ~ 2020/06/06 (土) 5:12

wmt02379

Updated: Feb 10, 2022

2020/06/02 (火) 19:49

Immense Maître,

Je ne sais que te répondre tant ce que tu m'envoies est formidable. Une de mes œuvres préférées :

Et cette voix :

Ou celle-ci :

Mais je ne suis pas à la hauteur.

Ton serviteur.

2020/06/03 (水) 5:56


Don’t fish for compliments.

C’est un plaisir sans égal et un défi permanent que de m’efforcer de répondre modestement à tes propositions. Je me fais l’effet depuis bientôt deux mois de renvoyer tant bien que mal la balle du fond du court.

Cela faisait plusieurs jours que je tournais autour : alors profitons aujourd’hui de cette nouvelle (et extraordinaire) proposition de ta part.

Il s’agit bien entendu de Noureev,

dans ses oeuvres

dans son dialogue avec une tradition non-russe

dans le Jeune Homme que Roland Petit avait remonté pour lui

et dans la reconstitution du Petrouchka de Fokine, qui n’a pas pris une ride en un siècle, c’est incroyable.

J’y ajoute une sucrerie qui ne pourra qu’être douce au palais d’un straussien.

Bonne journée !

2020/06/03 (水) 13:23


Une entorse au programme hier : Someday My Prince Will Come, chef-d’œuvre de Miles avec des musiciens irremplaçables : John Coltrane, Hank Mobley, Wynton Kelly, Paul Chambers, Jimmy Cobb et Miles. Blanche-Neige de Disney, revu après tant de décennies, avait suscité l'association d'idées.

Noureev : je suis allé une fois sur sa tombe à Sainte-Geneviève des Bois et je l’ai vu saluer le public en fauteuil roulant à l’article de la mort. Cette Bayadère aurait fait pleurer les pierres. J’ai, malheureusement, mieux connu le chorégraphe que vu le danseur, mais son génie est absolu. Ajoute le dissident et l’espion. Beau parcours. J'aurais pu y associer Vyroubouva, mais j'ai choisi ceci, malgré la mauvaise qualité des images.

En revanche, malgré la faible qualité des fragments sur la toile, une danseuse que j'ai vue enfant ou presque :

La lumière n'était pas allumée dans toutes les pièces, mais bon, une Giselle splendide.

Quant au clin d'œil et à la sucrerie, je suis très bon public :

2020/06/03 (水) 17:31

À ajouter de fait au florilège...

2020/06/03 (水) 19:12


Incroyable ! J’ai vue l’œuvre sans doute l’année de sa création et / ou la suivante ! Mille et un mercis.

Le ballet a ceci de merveilleux que l’on y voit moins de mises en scène consternantes. L’année du centenaire, j’avais vu ce Sacre (reprise, évidemment) et je ne sais toujours qu’en penser :

2020/06/03 (水) 21:23


De toi à moi, moi non plus.

Il est convenu de voir là-dedans un classique de la danse contemporaine. Soit. Peut-être en près d'un demi-siècle est-ce aussi devenu un poncif.


2020/06/03 (水) 23:36

Tu es parfait. Moi, j’y avais vu une sorte de sacrilège. Je passais mes soirs dans les décors des Ballets Russes à la National Gallery.

Je me sens moins niais. Évidemment, tout le monde adorait...

2020/06/04 (木) 6:39


Tu sais, aussi transgressive que Pina Bausch ait pu peut-être alors se croire, il s‘en faut encore de beaucoup qu’elle égale le choc que représenta l’oeuvre à la création !



Je suis scotché par la beauté des documents que tu m’envoies sur la version Bolchoï de

Coppélia. La cohésion du corps de ballet est incroyable, c’est à donner des leçons à Pyongyang…

Un peu de grammaire fondamentale du danois, histoire de se mettre en forme pour la journée.



2020/06/04 (木) 10:19


À la veille d'entrer en sixième, mes parents – mon père est hispanophone, ma mère bredouille l'anglais – décident, alors que je parle déjà bien la langue d'outre-Manche de m'inscrire en allemand première langue. Détresse pure mais bonne classe. Arrive le bachot. Il m'est rappelé que l'allemand, fort coefficient, doit constituer en une série de textes proposés au professeur. Je choisis, bravache, Der Sandmann, de Hoffmann. « Et, frug, Monsieur ? » « Fragte est l'équivalent moderne. » Bilan : 19/20.

Depuis, Coppélia et les Contes sont mes œuvres fétiches, talismaniques, porte-bonheur quoi.

Sauvé par un mélomane allemand, compositeur à ses heures et qui écrit des contes étranges. Mon intérêt pour la philologie comparée vient sans doute de là.


2020/06/04 (木) 12:35


Mon fils passe l’entretien d’embauche chez Sony Music.

Le type lui demande : “Qu’est-ce que la musique pour vous” ?

Réponse imperturbable et de chic : “Comme a dit Nietzsche : Sans la musique, la vie serait une erreur”. Le type manque d’avaler sa pointe Bic et l’admet avec les honneurs.

Il rentre à la maison et nous raconte cette histoire. Moi, interloqué : “Tu as lu Nietzsche ?!”. Il me rassure : “Non c’est écrit sur un de mes tee-shirts”.



2020/06/05 (金) 6:14


Deux aspects contrastés d’un opéra qui t’est cher.


2020/06/05 (金) 10:48


Sills est d'une rare perfection. J'ai entendu les Contes à Graz – ce devait être en allemand...

1978 ?




2020/06/05 (金) 14:24


Dans une semaine, il y aura deux mois que nous nous livrons à ce jeu enivrant et totalement addictif.

J’en tiens scrupuleusement le secrétariat, et je compte t’adresser l’état des lieux après-demain.

Je crois profondément à l’originalité de notre démarche, qui fonctionne sur notre extraordinaire connivence, et qui de plus a réveillé en nous des choses fondamentales qui s’y trouvaient enfouies.


Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, quelques considérations émerveillées sur Osipova :

20 sur 20.

Assoluta. Even better than number one.


Quoi qu’il en soit je crains que le ballet classique ne nous égare. C’est un autre continent, et on ne peut qu’y éprouver un sentiment un peu niais d’admiration pour des performances quasi inhumaines.


Recentrons-nous sur ce que nous avons si bien fait pendant ces enivrantes huit semaines.



2020/06/05 (金) 18:16


Tu as raison. Le ballet est un génial excursus, il faut rester autour du chant, des voix humaines si j’ose. J’ai noté nos absences : Wagner (peu), Verdi (peu), Puccini. C’est très bien ainsi. Ce n’est pas une encyclopédie.



2020/06/05 (金) 21:11

Je vous reçois cinq sur cinq Miroska.

Nous aurons de fait beaucoup sacrifié au cours de ces deux mois à Strauss, à Korngold, à Kozlovsky et à notre divine Lucia. DFD est une référence interdite sauf à devoir griller un joker, Callas brille par son absence.


Pour le plaisir, des musiques tout de même aimées (et comment, surtout dans de telles interprétations !) des trois grands du lyrique dont tu soulignes à juste titre qu’ils se sont jusqu’ici peu invités dans nos échanges, ce qui ne préjuge pas de l’avenir.




2020/06/06 (土) 5:12

.... Et un petit coup de Sherrill Milnes pour saluer le jour naissant.





 
 
 

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